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IMPORTANT COVID-19

Chère cliente, cher client,

L’arrêté du 15 mars 2020 complétant l’arrêté du 14 mars 2020 vient préciser dans son annexe 1 la liste des établissements pouvant continuer à ouvrir et donc à recevoir du public.
Sont notamment visés les commerces exerçant l’activité de :

– Fourniture nécessaire aux exploitations agricoles

Nous vous confirmons que l’ensemble de nos sites restent ouverts et continuons à livrer.

Nous vous demandons de respecter impérativement et strictement les mesures barrière afin de vous protéger et protéger nos salariés.

Les mesures strictes à appliquer :

– Se laver les mains très régulièrement.
– Eternuer ou tousser dans son coude.
– Utiliser des mouchoirs jetables.
– Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades.
– Eviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.
– Se tenir à une distance minimale d’un mètre.

En cette période exceptionnelle, le respect des consignes est impératif pour nous permettre de passer ce cap dans les meilleures conditions possibles.

La Direction

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Application de produits phytos : à quel moment de la journée faut-il traiter ?

La bonne utilisation des produits phytosanitaires constitue un enjeu important dans toute activité agricole. Il est nécessaire d’employer ces produits à bon escient pour obtenir les résultats adéquats. Choisir le meilleur moment pour traiter les plantes s’avère essentiel. Afin de déterminer quand réaliser un traitement phytosanitaire, nous verrons ici les facteurs à prendre en compte et les périodes les plus adaptées selon les produits.

Les produits par pulvérisation

Pour tous les produits phytos en pulvérisation, il est indispensable de privilégier une hygrométrie élevée. En effet, plus le degré d’humidité dans l’atmosphère est important, moins le produit connaît de pertes par volatilisation. Un traitement phytosanitaire est à effectuer avec une hygrométrie d’au moins 60 %. De telles conditions se rencontrent en général le matin et le soir. Tout traitement phytosanitaire par pulvérisation doit donc profiter de ces conditions pour être réalisé, peu importe la nature du produit ou le volume de bouillie concerné. En cas d’année sèche, des adjuvants humectants contenant du sulfate d’ammonium peuvent renforcer l’efficacité du produit. Cet ajout n’exonère pas néanmoins d’attendre les conditions d’humidité optimales pour traiter.

Les produits racinaires ou de contact

La situation se veut un peu différente dans le cas des produits phytosanitaires pénétrant par les racines (produits racinaires) et de ceux agissant à l’endroit où ils sont répandus (produits de contact). L’hygrométrie de l’air n’est pas un facteur décisif ici : la période de l’année ou le moment de la journée choisis pour traiter n’ont pas une importance majeure donc. En revanche, il est essentiel de s’assurer de l’absence de vent avant de répandre les produits phytos en question. Comme il s’avère que les matinées sont souvent le moment le moins venteux de la journée, il est recommandé de privilégier cette période pour effectuer ce type de traitement phytosanitaire. L’utilisation de produits racinaires ou de contact le matin est un gage d’efficacité accrue.

Les produits systémiques

Dans la gamme des produits phytosanitaires, les produits dits systémiques sont les plus complexes à utiliser. Pour qu’ils puissent agir sur la plante, ils doivent pénétrer à travers la cuticule des feuilles. Or, cette membrane naturelle n’est perméable que lorsqu’elle est dilatée. Pour cela, des conditions climatiques idéales doivent être réunies : au moins 70 % d’humidité dans l’air et 7 °C au minimum. A la fin de l’hiver, de telles conditions se rencontrent à tout moment de la journée. Il suffit d’éviter alors les périodes de vent pour traiter efficacement. En mai et juin, on optera pour un traitement à l’aube ou en matinée pour un meilleur résultat.

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Les conséquences de l’arrêt du Gaucho

A partir du 1er septembre 2018, les produits composés d’imidaclopride ne peuvent plus être utilisés en France pour traiter les semences. Ce retrait touche en premier lieu le Gaucho, cet insecticide systémique de la famille des néonicotinoïdes connu pour sa grande efficacité. Les agriculteurs vont donc devoir trouver une autre solution pour protéger leurs céréales d’hiver. Voici un point complet sur la situation, afin de mieux comprendre les conséquences liées à l’arrêt du Gaucho et les moyens à mettre en œuvre pour s’adapter à cette récente interdiction.

Une surveillance accrue des infestations

Le retrait des produits à base d’imidaclopride prive les agriculteurs d’une solution préventive globale pour protéger les cultures. Il est indispensable désormais de surveiller activement les plantations afin de déterminer la présence ou non de pucerons. Les insecticides autorisés fonctionnant uniquement par contact, il devient nécessaire de repérer une infestation pour pouvoir éliminer les pucerons. Appliquer le traitement de façon préventive à une date fixe serait ici sans effet. La surveillance des parcelles joue maintenant un rôle majeur dans la lutte contre les pucerons. Une observation hebdomadaire des plantes est à recommander durant tout l’automne. Les pucerons adultes se déplacent à partir de 10 à 12 °C. Des températures basses, entre 0 et 5 °C, limitent leur activité mais ne les tuent pas. Comme les pucerons peuvent se dissimuler sous les feuilles ou les mottes de terre, il est conseillé de se reporter aux Bulletins de Santé du Végétal (BSV) locaux.

Le recours aux insecticides par contact

L’interdiction du Gaucho a une conséquence immédiate : seuls des insecticides par contact peuvent être employés à présent pour lutter contre les pucerons. Or, ceux-ci ne possèdent aucune action préventive réelle : ils doivent toucher directement les cibles pour les éliminer. Traiter les cultures en l’absence de pucerons ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas optimales (pluie, vent, forte humidité) serait au final très peu rentable. Il s’agit d’un changement majeur dans le mode de fonctionnement pour les agriculteurs. Des volumes de bouillie plus importants doivent par ailleurs être déployés (de l’ordre de 200 l/ha) en raison de la faible persistance des produits. Si les conditions climatiques favorisent les infestations, comme en 2015 où les pucerons ont perduré jusqu’en décembre, un renouvellement du traitement devra être envisagé.

Des doses plus importantes nécessaires

Les produits homologués pour la lutte insecticide contre les pucerons sont désormais constitués de lambda-cyhalothrine ou de substances appartenant à la famille des pyréthrinoïdes. Si les premiers sont légèrement plus efficaces pour les infestations de moindre importance, les agricultures devront utiliser ces produits de manière plus importante que les anciens insecticides systémiques retirés du marché. Les pesticides foliaires comme le pyrèthre sont en effet de moindre efficacité par rapport au Gaucho. Pour obtenir des résultats similaires, le ciblage des pucerons devra gagner en précision. Les pyréthrinoïdes ne peuvent en aucun cas être employés à la manière du Gaucho : toute utilisation systémique est à déconseiller.

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Traitements phyto : quels équipements de protection choisir ?

equipements protection individuelle - Traitements phyto : quels équipements de protection choisir ?Manipuler des produits phytosanitaires peut être source de danger pour la santé. Pour se protéger, il est indispensable d’utiliser des EPI, autrement appelé équipements de protection individuelle. Lesquels choisir ? Découvrez nos conseils.

Un EPI : qu’est-ce que c’est ?

Un équipement de protection individuelle vous protège lors de l’utilisation de produits couramment utilisés dans le domaine agricole tels que les engrais, les pesticides, les fertilisants, etc. Manipuler et utiliser des produits phytosanitaires présente en effet des risques importants pour votre santé si vous n’utilisez pas une protection adaptée.

Les équipements de protection individuelle phytosanitaires sont adaptés aux dangers auxquels vous êtes exposés. Certains sont prévus contre les risques d’inhalation, d’autres vous protègent votre peau du contact avec les produits chimiques. L’objectif global étant de parvenir à couvrir l’intégralité des risques liés à votre activité agricole.

Pour savoir quels équipements vous devez choisir, lisez soigneusement les étiquettes des produits que vous voulez utiliser. Elles vous renseignent sur les risques que vous courez et vous indiquent si vous devez utiliser un équipement complet comprenant des chaussures, un tablier, une combinaison, un masque respiratoire, des gants et des lunettes (masque pour les yeux) ou si vous pouvez vous contenter de l’un ou l’autre de ces éléments.

Une protection adaptée à chaque partie du corps

Les EPI sont conçus pour protéger, de manière différente, toutes les parties de votre corps :

  • Les gants : en nitrile ou en néoprène, avec des manchettes longues, ils existent en plusieurs tailles et il faut veiller à choisir celle qui couvre le mieux vos mains. Ils sont essentiels, car les mains sont constamment exposées lors de la manupilation de produits phytos.
  • Les masques, lunettes et visières : ils sont indispensables pour protéger vos yeux, si vous devez préparer de la bouillie. Veillez à ce que cet équipement vous offre une bonne protection latérale et à ce qu’il soit adapté au masque respiratoire que vous choisissez.
  • Les masques respiratoires : ils filtrent les produits toxiques que vous pouvez respirer. N’oubliez pas, à ce propos, de changer régulièrement les cartouches filtrantes. Vous pouvez choisir entre masque intégral et masque partiel. Un masque intégral est intéressant dans la mesure où il couvre aussi vos yeux. À vous de trancher et de décider de ce qui s’adapte le mieux à vos besoins.
  • La combinaison : elle est essentielle, si vous devez travailler aux champs et épandre de la bouillie. Elle doit couvrir tout votre corps et proposer une protection de type 4, au moins, face aux produits chimiques. Elle doit être étanche. Une combinaison jetable peut être une bonne idée, mais il faut savoir que dès qu’elle est abîmée, il faut la jeter. La combinaison lavable est plus confortable et plus résistante, mais a un certain coût.
  • Le tablier : il est important durant la préparation des bouillies et peut être conservé par-dessus la combinaison lors de l’épandage.
  • Les équipements de premiers soins : rince-œil, coffret de secours… ces équipements sont utiles et doivent faire partie de votre trousse de premiers secours. Ils vous sont d’une grande aide en cas de problème.

Essentiels pour préserver votre santé, les équipements de protection individuelle doivent impérativement faire partie de vos priorités. Pour les choisir, pensez aux risques auxquels vous vous exposez. Les produits peuvent-ils atteindre vos yeux, vos voies respiratoires, votre corps en général à travers vos mains, vos pieds ou votre peau ?  Bien protégés, vous pourrez alors pratiquer votre activité en toute sécurité.

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L’agriculture de précision : de quoi parle-t-on exactement ?

agriculture de precision 300x212 - L'agriculture de précision : de quoi parle-t-on exactement ?Agriculture de précision : définition

L’agriculture de précision est un concept qui naît aux États-Unis dans les années 1980. À l’époque, l’agriculture américaine se modernise. L’utilisation d’engrais, de produits phytosanitaires et d’eau, s’accroît fortement et il devient important d’en optimiser l’usage afin de protéger l’homme et l’environnement. Cette agriculture ne cesse de se développer depuis.
L’objectif de l’agriculture de précision est d’analyser les parcelles, les manières de faire, afin de mieux tenir compte de leurs différences. Les besoins d’engrais et d’eau ne sont pas toujours les mêmes. Ils varient en fonction des lieux ensemencés.
L’agriculture de précision s’appuie sur des outils technologiques qui aident l’agriculteur à prendre les meilleures décisions possibles pour ses cultures. Le drone agricole, la station météo connectée, l’analyse d’imagerie satellite, via un système informatique bénéficiant d’une grande expertise agronomique, deviennent le fer de lance de l’agriculture raisonnée.

Comment ça marche ?

C’est au SIMA que cela se passe. Dans ce salon des équipements agricoles à Villepinte, les démonstrations sont étonnantes. Un tracteur équipé d’un GPS est capable d’évaluer, précisément, où il doit épandre de l’azote dans un champ, et ce, à 5 cm près ! Il peut aussi définir des doses en fonction des endroits !
Les stands de ce salon sont envahis par les cartes satellites, les drones agricoles, les capteurs et les tablettes. Des entreprises comme Airbus viennent vous vanter les mérites de leur portail web et la qualité de leurs conseils. C’est sûr ! La révolution est en marche !

Les services qui mêlent télédétection, images satellite, drones agricoles et modèles agronomiques vont vite devenir des indispensables. Ces équipements sont parfois chers et difficiles à mettre en œuvre pour de petites parcelles, mais ils représentent un avantage certain. C’est pour cette raison qu’une offre externalisée se développe peu à peu.
Des organismes comme Arvalis et Météo France se sont d’ailleurs unis pour offrir, avec Tameo, l’opportunité de bénéficier de conseils à la parcelle, et ce en temps réel. Les agriculteurs savent, à l’heure près, quand et comment gérer leurs cultures de blé d’orge et de maïs. C’est l’alliance de la technologie et de l’agronomie qui font de l’agriculture de précision un outil précieux dans l’agriculture raisonnée.

Enjeux, garanties et innovations…

L’agriculture de précision va permettre une optimisation majeure des besoins des cultures. Elle va entraîner une meilleure productivité associée à une baisse de l’utilisation des intrants. Grâce à elle, l’agriculture se veut écologique. L’environnement est respecté, mais elle répond tout de même aux exigences sans cesse croissantes d’une société dont les besoins alimentaires augmentent.
Les agriculteurs eux-mêmes ne sont pas en reste. Ils innovent en mettant en place des services qui utilisent la technologie du drone agricole pour moduler les apports d’azote dans la culture du blé et du colza, ou en gérant la fertilisation de leurs parcelles grâce à l’imagerie aérienne.

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Le choix des engrais de fond : un vrai challenge !

Les engrais de fond : définition et utilité

Les cultures appauvrissent les sols. Si l’on ne fait pas attention, la production peut vite chuter. Les engrais de fond peuvent être une solution. Pourquoi ? En se libérant dans le sol de façon continue et progressive, ils enrichissent les sols et pallient l’appauvrissement provoqué par les cultures.

Que contiennent ces engrais ? Ils sont enrichis en éléments chimiques et en minéraux bienfaisants pour la terre et le développement des cultures. Il est courant, aujourd’hui, de privilégier l’azote parce qu’il permet une plus grosse production et un développement plus rapide des semis.

Il ne faut pas, cependant, oublier d’autres éléments nécessaires à la bonne croissance d’une plante. Phosphore, potassium et magnésium sont, eux aussi, très importants pour une bonne fertilisation de fond. Pour quelle raison ? Ils permettent, notamment, une meilleure valorisation de l’azote.

Phosphore et potassium ont tendance à diminuer dans les régions où l’élevage est peu important. Cette carence pose un problème sur le long terme, car elle entraîne une véritable diminution du rendement de la culture de céréales. Il faut impérativement mettre en place une stratégie d’amélioration de la qualité de la terre. Les engrais de fond représentent une partie de la solution.

Un choix essentiel pour des sols en bonne santé

Comment choisir le meilleur engrais de fond pour vos sols et cultures ? Tout va dépendre de l’exigence des plantes que vous décidez de semer et de la structure de base de votre sol. Afin de connaître ces éléments, vous allez devoir réaliser une analyse de terre. C’est le seul moyen de connaître les quantités de phosphore, potassium, calcium et magnésium disponibles dans vos sols et de décider du rythme d’épandage des engrais de fond.

Une fois ces éléments définis, vous devez choisir votre engrais de fond de façon à optimiser les apports et pallier les carences de votre sol. Les engrais de type sulfate, nitrate ou chlorure vous aident, sans peine, à combler un déficit en potassium. Les superphosphates ou phosphates bicalciques, solubles dans l’eau ou dans le citrate d’ammonium neutre, enrichissent vos sols en phosphore.

N’oubliez pas de tenir compte de l’acidité de vos sols. Les phosphates naturels sont, par exemple, déconseillés dans des sols très acides. Ils ne servent, alors, à rien et il vaut mieux les remplacer par un apport de scories. Pour un apport de magnésium sur un sol acide, il est important d’associer le magnésium au chaulage.

La qualité de l’engrais de fond choisi est d’une importance capitale dans la fertilisation des sols. En effet, c’est la seule façon d’assurer une excellente répartition de ce produit lors de l’épandage. Vous pouvez opter pour un engrais simple qui n’apporte qu’un seul élément ou des engrais qui associent plusieurs éléments. Une seule règle : l’engrais doit être adapté à la qualité de vos sols et à l’exigence de vos cultures.

Un dernier conseil : si votre sol est pauvre, procéder à l’épandage de votre engrais peu avant votre semis est essentiel, car c’est au début de sa croissance que la plante a le plus besoin d’éléments nutritifs. C’est ainsi que vous vous assurez le meilleur rendement.

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Les engrais verts (cipan) : comment faire le bon choix ?

semences engrais vert phacelie 1 242x242 - Les engrais verts (cipan) : comment faire le bon choix ?Un engrais vert, autrement appelé CIPAN (Culture Intermédiaire Piège à Nitrates), est une plante annuelle que l’on cultive mais que l’on ne récolte pas. Elle est tout simplement détruite et sert de piégeage d’éléments minéraux pour ensuite les restituer au sol. Cette culture est utilisée pour stimuler l’activité biologique des sols. Elle en améliore la structure et permet de produire de la matière végétale composée d’éléments fertilisants qui seront, en partie, restitués pour la culture suivante. Le CIPAN aide à lutter contre l’érosion des sols ; Il en limite le lessivage et la battance. En bref, il permet d’améliorer et de protéger les sols.

Comment bien choisir un engrais vert ?

La réponse est assez simple : il va falloir adapter le choix de votre engrais vert à la culture que vous envisagez de planter à sa suite et de l’effet que vous recherchez pour le sol sur lequel vous l’installez. Comment faire ? Suivez nos quelques conseils et n’hésitez-pas à faire des associations !

Les plantes qui permettent une bonne aération du sol

L’avoine, qui se sème seule ou en association avec de la vesce, a un système racinaire profond et très dense qui permet une excellente aération des sols. L’humus qu’elle crée est de bonne qualité. Le grand épeautre, le sarrasin, le seigle possèdent les mêmes caractéristiques et fournissent, eux aussi, un humus intéressant.

Les plantes qui libèrent de l’azote dans le sol

La féverole, le trèfle violet, incarnat ou blanc, le fenugrec, le sainfoin sont parfaits pour enrichir les sols en azote. Celui-ci sera restitué progressivement l’année suivante et permettra d’assurer une partie des besoins de la culture suivante. Beaucoup de CIPAN permettent également de remobiliser du phosphore et de le rendre accessible facilement à la culture qui suit. En effet, l’azote est essentiel au développement des plantes et doit être présent en quantité suffisante dans le sol pour assurer une croissance et une densité idéales à vos cultures.

Les plantes qui luttent contre les mauvaises herbes

La phacélie et la vesce sont parfaites pour étouffer les mauvaises herbes ou le chiendent. Elles ont une croissance rapide et sont aussi efficaces pour lutter contre les nématodes. La phacélie a en plus la particularité de pouvoir être utilisée avant n’importe quelle culture. Avec elle, il n’y a pas de problème de rotation.

Les plantes mellifères

La lupuline ou minette, le sainfoin sont des plantes très mellifères. Grâce à elles, vos cultures bénéficient des nombreux bienfaits apportés par la présence des abeilles et vous contribuez à la protection d’un insecte essentiel à la bonne fertilité de vos cultures.

Quelles associations privilégier ?

Semer de l’avoine associée à de la vesce est idéal si vous voulez faire pousser ensuite de la pomme de terre ou du maïs. Le mélange de phacélie, lentille, moutarde et vesce prépare efficacement la culture de blé, d’orge, de maïs, de sorgho ou de betterave. Une association telle que celle de sarrasin et de trèfle est parfaite pour faire pousser du colza, du chou, du tournesol ou du lin.
Ces associations ne sont que des exemples. Vous pouvez aussi créer et adapter vos propres mélanges. Tout dépend de ce que vous recherchez. Parfaits pour pratiquer l’agriculture raisonnée, les engrais verts vous permettent d’améliorer la qualité de vos sols et de vos cultures naturellement.

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Traitement de plants de pomme de terre

traitement de plants par enrobage-societe cap-plants

logo cap plants 300x250 - Traitement de plants de pomme de terre

Filiale de la société CapSemences, Cap Plants est une société spécialisée dans la préparation, la coupe et le traitement de plants de pomme de terre certifiés à la ferme.

Traitements de plants de pomme de terre

Cap plants utilise un procédé d’application en phase liquide à Ultra Bas Volume (UBV) par enrobage qui permet de réguler le traitement des plants de pomme de terre et couvrir de manière optimale le plant.

Pour se faire, Cap Plants dispose de deux machines de forte capacité. Cap plants intervient sur des lots de 25 tonnes comme de 1 000 tonnes, avec un débit de 40 à 50 tonnes/heure, (350 t/jour), dans un espace confiné préservant la qualité de l’environnement immédiat de l’opérateur et du chantier. L’approvisionnement du chantier mobile peut se faire en palox, en benne, ou en big bags. La traçabilité de chaque lot est assurée.

Selon, le gérant de Cap Plants, Sylvain Ducroquet :  sur une table à rouleaux, on estime que 40 à 60% du produit se retrouve sur les tubercules alors qu’en enrobage, on atteint 90% : en passant du poudrage à cette méthode de traitement, on applique moitié moins de produit, ce qui va dans le sens d’Ecophyto.

Cap Plants intervient principalement en sortie hiver quand le plant est encore dans les fermes, mais s’intéresse aussi aux traitements avant la mise en stockage frigo

De 200 tonnes traitées en 2011, Cap plants traite aujourd’hui plus de 7 000 tonnes. En 2018, l’entreprise prévoit de se déployer en Belgique.

La société rayonne dans les Hauts-de-France, le Grand Est, la Normandie, l’Ile de France et le Centre Val de Loire.

Demande de prestation

Pour toute question relative à la prestation de traitement de plants ou pour toute prise de commande, contactez-nous en utilisant notre formulaire de contact.



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    Maïs Grain et Maïs Ensilage – Notre gamme 2021

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    TERNOVEO vous accompagne dans votre choix de variétés de maïs grain et ensilage.

    A travers nos différents essais variétés, vous trouverez les résultats pour la campagne 2020/2021 ainsi que les résultats pluriannuels.